Jaune colza
Tout a commencé en sortant de chez moi. Il était à peine plus de 7 heures, le soleil était levé depuis peu et caressait déjà la montagne. Je n’ai pas pu m’empêcher, bien qu’ayant un train à prendre, de m’arrêter pour contempler cette lumière qui s’offrait à ma vue.
Et j’ai pris le petit train, celui qui m’emmène dans la grande ville, un petit train qui passe sous plusieurs tunnels, traverse la rivière Ain pour aboutir dans la plaine où on élève de bons poulets.
Enfin le TGV qui m’emmène à Paris dont je ne vois que la gare de Lyon et son RER qui me conduit non loin du parc de Sceaux où j’ai coutume d’aller.
J’ai croqué par la fenêtre quelques-uns des paysages que je croisais, ceci à plus de 200 kilomètres à l’heure. Du jaune citron partout qui illuminait un ciel un peu gris.