11 août: arrivée à Aujols.
Et oui, il faut bien une fin à tout mais celle-ci m’émeut particulièrement : j’ai choisi d’arriver à Aujols, petit village du Lot où j’ai habité et où j’ai encore quelques connaissances. D’ailleurs j’ai été invitée à déjeuner chez Claudine, celle qui faisait si admirablement les pastis (gâteaux). Maintenant, elle a passé le relais à sa petite fille et j’en ai acheté deux : un à manger le soir avec mes amis et un autre à ramener chez moi le lendemain et à congeler pour le manger en famille. Tiens, rien que d’en parler, j’en ai l’eau à la bouche !
Je suis partie du gîte mais très vite j’ai dit adieu au chemin de St Jacques pour m’embarquer par des chemins de traverses que je ne connaissais pas vers Laburgade où là, je suis entrée en terrain connu.
Grande discussion avec un habitant du coin qui retape tout seul sa maison de pierre et me voilà, après visite à la laquette, au puits où en 1871 s’est déroulé un drame dont j’ai déjà parlé sur ce blog : une jeune femme Marianne Cagnac, mariée à un certain Jean Miquel a été jetée dans le puits la nuit du 6 au 7 août. L’assassin était le mari qui, avec la complicité de son beau-frère (qui voulait en faire autant avec sa propre femme) a manigancé l’affaire afin de convoler avec sa maîtresse. Pauvre Marianne ! Le puits n’est pas recouvert d’une grille, ce que je trouve extrêmement dangereux !
Je continue mon chemin pour arriver à Aujols : le pin parasol de mon jardin a encore grandi et la maison que je louais primitivement et antérieurement a encore ses deux sapins dont un en très mauvais état. Comme d’habitude, pas grand monde autour du lac.
Un bout de chemin
Laquette de Laburgade
Le puits!
Croix en l'honneur de Marianne.
Une belle demeure et sa deux CV, mes anciens voisins.
"Le Lac"
Pin parasol que nous avons planté et que nous regardons grandir "en cachette", chut.........
Ce papillon a apparemment beaucoup vécu!