Pas de chance!

Il était une heure et demie quand je suis arrivée sur le lieu de ma promenade à 1100 mètres d'altitude. Il neigeait mais j'avais envie de photographier cette atmosphère si particulière de moyenne montagne en noir et blanc, celui des jours sombres. Le vent du nord était vif et même si le thermomètre n'affichait que 0°, l'impression était polaire et l'onglée, dont je suis coutumière, m'a rejointe pour quelques minutes. Mon appareil photo en bandoulière, j'ai marché. Parfois, là où le vent avait soufflé, il n'y avait que peu de neige mais à d'autres endroits, les congères avaient ramené 50 cm de poudreuse et la chienne enfonçait jusqu'au cou avec beaucoup de mal pour s'extirper de ce piège, si blanc, que mes yeux fabriquaient des étoiles, fourmillements de petits points brillants sur la rétine. Nous avons monté un peu plus haut, jusqu'en haut des remonte-pentes de cette petite station familiale. Il n'y avait pas un chat  ce qui n'était pas pour me déplaire.

J'ai sorti mon appareil photo, l'ai allumé, j'ai visé l'espace qui m'entourait, essayant de cadrer un  premier plan, juste pour éviter la monotonie. Je la sentais bien cette photo, alors, j'ai appuyé sur la gachette, une fois, deux fois... Rien!

C'est là que je me suis aperçu que j'avais oublié de remettre la petite carte mémoire dans son boîtier. Alors, je suis revenue bredouille!

Comments

[mariannette]

chouette, mes informations personnelles sont là, alors je mets un petit message.

pour rien dire,

sinon, que je regrette quand même les photos

et que Martine a beaucoup d'humour, également...

Hein Anne**

JC allume la cheminée, je rate une photo ? rien que pour vous ?

[Anne**]

Bien sûr que non, tu n'es pas revenue bredouille ! Tu as transcrit avec des mots les images, je t'ai suivie dans ta déambulation, avec les images dans la tête. Tu as écrit le froid, le vent, le blanc, les étoiles qui piquent les yeux, j'ai été un peu essoufflée le long du remonte-pente, j'ai regardé le paysage, en me retournant.

Je ne sais pas si les photos, même fabuleuses m'auraient fait faire la même balade. Alors merci la mémoire, merci d'oublier parfois. ca permet de belles découvertes, inattendues !

[mariannette]

et c'est nous qui sommes punies

tu m'écriras 100 fois :

je n'oublierai plus de mettre ma carte mémoire, je n'oublierai plus de mettre ma carte mémoire,

je t'en ai fait deux

donc 98 fois