D'une Tour Eiffel aux Maures
Le retour se fit au calme dans un avion loin d'être rempli, au contraire de l'allée qui nous avait vus nous amasser dans un Bombardier CRJ 1000, petit avion qu’il nous avait fallu rejoindre à pieds ?
Aussitôt après le décollage, j’ai pu dire au revoir au symbole parisien qui n’est autre que la Tour Eiffel, vue de bien loin et à son pendant : la Tour Montparnasse.
Très vite, en une heure un quart, je voyais sous l’avion le paysage familier du Massif des Maures, comme un papier chiffonné verdâtre, lieux des plus inhospitaliers et désertique : pas une habitation en vue ! A moins que ce petit îlot n'en fut? Même pas sûr.
C’est alors que j’ai eu peur, une peur panique qui m’a fait me recroqueviller sur mon siège : j’ai eu l’horrible impression qu’on allait s’écraser au sol avant d’atteindre la piste : les arbres, les maisons semblaient si proches. Quand nous avons touché le sol, j’étais accroché aux accoudoirs, le bitume de la piste venait d’apparaître.