Le Siou Blanc
Non, ce n’est pas une histoire d’indien perdu parmi les blancs. C’est le nom d’un plateau situé, à plus de 800 mètres d'altitude, au nord de Toulon et au sud du massif de la Sainte Baume. Plateau calcaire, donc on ne parle plus de maquis, réservé aux terrains primaires anciens, mais de garrigue. La différence est essentielle et la richesse de ces forêts est étonnante. Les variétés d’arbres prennent toute leur beauté en cette saison qu’est l’automne. Autant le massif des Maures est un peu triste et sévère, autant le Siou Blanc est gai et coloré. Chênes pubescents aux couleurs mordorées, pins d’Alep, chênes verts, érables aux feuilles rouges vif, cades. Tous ces tons se conjuguent harmonieusement sous le franc soleil de ce jour. 11 kilomètres dans cette nature ne peuvent que me réjouir. Des aiguilles sculptées naturellement par l’érosion et le vallonné des lieux agrémentent la promenade en créant la surprise. On croise un chasseur qui, seul avec son vieil épagneul de 12 ans et sa carabine, a laissé s’envoler la perdrix pour, dit-il, qu’elle se reproduise.
Le retour se fait avec Debussy et un morceau que j’ai joué, étant enfant, lors d’un concours de piano. Je trouve la conclusion de cette promenade par la musique de mon enfance, parfaite. Mais tout cela est si loin…
Tout d'abord quelques cerisiers pour se mettre en bouche
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Une doline
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Un aigle de pierre
Les aiguilles
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Le coucher du soleil fait flamboyer ce chêne. Fera-t-il beau demain?