Forêt de mimosas
On nous promet un dimanche pluvieux et donc, si nous voulons sortir, c’est aujourd’hui qu’il faut le faire, puis nous passerons à la jardinerie : il nous faut garnir notre petit jardin en fleurs et plantes cache-grillage.
J’ai choisi de me promener au-delà des Borels en direction de Collobrières, le long d’un ruisseau. Mon but est d’aller voir à quoi ressemblent les anciennes carrières indiquées sur la carte IGN. Je suis toujours à la recherche de cailloux, richesse minérale du massif des Maures.
Nous pénétrons dans une forêt toute jaune. Des mimosas en fleurs partout qui dégagent une odeur délicate. Gare aux allergiques.
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Puis, nous continuons à suivre le ruisseau, les yeux rivés par terre à la recherche de pierres de couleur ou garnis de cristaux de schiste. On y trouve des verts, des rouges, des brillants, comme métalliques ; certains qui semblent être d’origine ligneuses, genre bois pétrifié, on y voit des lignes concentriques, comme des troncs coupés.
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Un petit lac, résultat d’une retenue d’eau du ruisseau, procure une ambiance qu’on ne voit pas souvent dans ces massifs et les lieux sont charmants.
Le midi est un écrin de verdure, toujours un peu semblable tout le long de l’année. D’ailleurs les Maures tirent leur nom, non pas d’une présence arabe mais de la couleur de la forêt : « Leï Mauro » en provencal signifie la montagne noire. C’est un lieu rude où les richesses minières ont été exploitées longtemps. On peut accéder à plusieurs anciennes mines, fermées bien évidemment, que j’ai bien l’intention d’aller visiter. Il paraît qu’on y trouve de jolis cailloux, colorés selon les minerais qu’ils contiennent. De belles ballades en perspective…
Pour finir, un petit bouquet de fleurs ramassées ce matin même dans la colline