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Un certain chêne vert
25 mai 2008

Du 19 au 25 mai (2ème partie)

Mercredi

Ce soir, un dîner est prévu au casino de Hauteville-Lompnes (on prononce Lône). Tous les organisateurs de la coupe d’Europe de biathlon sont présents. Nous sommes invités par le directeur et l’hôtesse qui prennent part au repas. C’est bon et les vins sont excellents. L’ambiance est chaleureuse et un chanteur anime le repas. En repartant vers 01H15, je regarde les salles de jeux avec envie, mais il est un peu tard et tout à l’heure, je travaille. Il faudra qu’on y retourne pour jouer un peu. Qui sait ?...

Vendredi

         J’ai entendu l’autre jour à la télévision que manger en voiture était passible de deux points de retrait du permis de conduire. Pourquoi n’interdit-on pas de fumer au volant ? Et en plus, on devrait isoler par une vitre le conducteur de ses passagers : interdiction de parler au chauffeur !!!

Dernier jour avant la pluie, paraît-il. Alors, je profite de l’absence d’un client et, terminant à 17H30, pour aller faire une promenade à cheval.

         Les prés commencent à être un peu hauts mais je m’autorise à y galoper. On ne me regarde pas encore de travers. Les narcisses sont en fleurs et nourrissent mes narines d’odeurs subtiles.

                                                      05_23_Les_Pl_nes_003__Medium_

On s’arrête, comme d’habitude, à un bac pour faire boire la troupe (cheval et chienne) et je m’enfonce dans un terrain inconnu pour me retrouver sur une petite route à laquelle je ne m’attendais pas.

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Monsieur V. me donne une montagne de rhubarbe. A moi les confitures !

Samedi

         Il ne fait pas encore trop mauvais ce matin, quelques gouttes de temps en temps. Je vais au marché et je ne déteste pas. Ça me change un peu du quotidien au cabinet. Le marché de Nantua est tout petit : deux marchands de légumes, deux boulangers, un fromager, un boucher, un marchand de plats préparés, un fleuriste, un marchand de fripes et, à partir du printemps, un producteur de fruits du Gard. On en a vite fait le tour et on est sûr d’y rencontrer quatre ou cinq connaissances et ainsi de récolter les potins essentiels à notre vie journalière. C’est ainsi que j’ai appris qu’une des maisons en vente à P avait été vendue. Ça laisse quelque espoir pour la nôtre.

         Le mauvais temps prévu va peut-être me servir en m’obligeant à rester à la maison et à l’entretenir comme il convient. Ce n’est évidemment pas passionnant mais inévitable. Et puis, il y a ma confiture à préparer et s’il ne fait pas trop mauvais, des mauvaises herbes à enlever.

         En fin d’après-midi, visite chez un brocanteur. J’ai trouvé des fourchettes à huîtres dans leur étui pour 25€. Je ne pense pas avoir fait une affaire mais je n’en avais pas.

Dimanche

         C’était marqué » : « fête de la nature » et on était invité à découvrir la flore et la faune de la région que des spécialistes devaient nous faire découvrir le 25 mai à la salle des fêtes à partir de 10H.

         A 15H donc, nous y allons, au moment où la pluie qui nous a généreusement épargné jusqu’à maintenant, contrairement aux prédictions de la météo, commence à tomber… Rien, tout est fermé, tout est mort. Nous n’avons pas du comprendre. Ça n’avait peut-être lieu que le matin. Alors, comme j’aime le lilas qui est une de mes fleurs préférées, je suis allée en cueillir sur une haie et j’en ai fait un petit bouquet. C’est ma fête de la nature à moi…

                                                      05_25_bouquet_Lilas_2_001__Medium_

         Traduction des phrases en patois du « bas Valromey »

-         L’serreu biè de povaîl tuâ le caillon avant la nail

= Ce serait bien de pouvoir tuer le cochon avant la neige

-         To qu’on i mettè ion a l’ombra

= Si on s’en mettait un à l’ombre (un verre)

-         é r’a diou sarrâ ç’t’a nue

= Il a du geler fort cette nuie

-         Ou r’dou san dé crapô

= Il est frileux

-         e r’è la roua què vire :

= C’est la roue qui tourne (le temps qui passe)

-         Lo z’atro cô to l’mondo allavé ou baou

= Autrefois tout le monde faisait ses besoins à l’écurie

Et pour terminer, cette chanson interprétée par Jean Ferrat sur une poésie d’apollinaire tirée de Poèmes à Lou : « Si je mourais là-bas »

            

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