Du 28 janvier au 3 février 2008 (2ème partie)

Vendredi 1^er février

         Ce matin, une petite couche de neige recouvre la route. On est le 1^er février et il n’y a que 3 ou 4 centimètres devant chez moi. Je sais bien que je ne suis qu’à 850 mètres d’altitude mais quand même. Où sont les neiges d’antan. Ça me rappelle un souvenir : J’habitais à l’époque aux Granges à 950 m d’altitude. C’était en décembre 1990. Cette fois là il avait tellement neigé que la neige avait fini par faire un pont entre le toit et le sol et la chienne s’amusait à faire du toboggan sur ledit toit qu’il avait fallu déneiger par mesure de sécurité.

                                        

La chambre de mes garçons était dans une semi obscurité un peu bleutée, une sensation de grotte.

                                        

D’ailleurs ce jour là, j’ai téléphoné à une de mes sœurs, conversation un peu longue d’environ une heure. Ce qui m’a fait raccrocher n’a pas été le temps passé au téléphone mais la neige qui recouvrait déjà la moitié de la fenêtre. L’impression d’être ensevelie vivante.

         Cette fois là on a fait des chemins labyrinthiques pour se déplacer, permettre au voisin d’aller jusqu’à ses lapins…

                                                      

… Et la chienne du moment failli périr le jour où la neige accumulée en trop grande quantité sur le toit du bâtiment principal, vint s’écrouler sur sa niche.

                                                           

… Et pourtant, un dicton dit : « A la Saint Ignace, l’eau est de glace ». Je crois qu’avec le réchauffement de la planète, il va falloir revoir tous nos dictons.