17 au 23 décembre 2007 (3ème partie)

Passage au lieu dit La Grange à Lucien sur le plateau de Retord

Samedi

         La journée commence mal. En voulant laver le grand bocal qui me sert à fabriquer mes liqueurs, je l’ai cogné sur une aspérité de l’évier et… il est tout fendu. Il avait pourtant résisté au temps et aux déménagements. J’en prenais le plus grand soin. Il nous avait été donné, il y a vingt-sept ans par ma belle sœur, en même temps que son jumeau, disparu, lui, depuis longtemps déjà. C’était un de ces grands bocaux de pharmacie. Je lui rends donc un dernier hommage en le prenant en photo.

                                          

Pour info, la photo au fond c’est le « lac » d’Aujols, petit village du Lot où nous avons vécu quelques années. Les pierres autour servaient aux lavandières qui profitaient de la pureté de l'eau pour laver leurs linges. Malheureusement ce lac cause des soucis car les algues l'envahissent régulièrement. On y a mis des canards qui disparaissaient régulièrement dans les casseroles ou se faisaient écraser quand ils traversaient la route en famille. On y a mis des carpes mangeuses d'algues mais elles mangeaient aussi les autres poissons. C'était sans solution alors: la drague régulière mais le village a peu d'argent... et le lac sent donc mauvais par les chaudes journées d'été.

            Cet après-midi, pour me consoler, je vais skier sur le plateau. Il fait tellement beau! le temps s'est un peu radouci et on se régale mais la neige est encore froide. Elle ressemble aux paillettes de la lessive "Lux" que ma mère utilisait dans mon enfance pour nettoyer le petit linge de maison.

                                  

  Comme je suis un peu narcissique, j'ai mis une vidéo. Que les puristes me pardonnent, le style serait sans doute un peu à reprendre. Je vais avoir droit aux critiques de Lionel, il va vouloir me donner des cours. Fini la tranquillité des alpages.

                                             

Ce petit ruisseau actuellement gelé devient un véritable piège au printemps car il faut parfois  le traverser à ski. Un jour, je me suis emmêlé les pinceaux et suis tombée dedans. J'ai eu très froid et c'est en grelottant, trempée jusqu'à la taille  ou presque, que je suis retournée à la voiture.