17 au 23 décembre 2007 (4ème partie)
Dimanche Pendant qu’Edmond nettoie l’intérieur de la voiture (elle servait de poubelle ces derniers temps), je vais promener la chienne dans la forêt. Quelques photos ne gâchent rien et remplacent souvent avantageusement les mots. Chemin se sous-bois et feuilles de neige
Malheureusement la laideur a aussi sa place. A quelques centaines de mètres de ce lieu si charmant et poétique, des machines ont fait table rase. Plus un arbre… On va construire… un lotissement. Il faut bien remplir à ras bord l’école qui est déjà d’ailleurs trop petite bien qu’agrandie récemment. Le cahier des charges prévoyait des terrains de 1200 mètres. Ça sera respecté. Mais il prévoyait la sauvegarde d’une partie des arbres pour paysager le lieu de façon harmonieuse. Où sont les arbres ? Ici avant, c’était la forêt. Je vois le topo d’ici : des petites maisons sur des terrains nus et clôturées (les gens adorent le grillage) avec des balançoires en métal vert pour que les petits enfants puissent jouer. Ça sera délicieux. Parfois, je suis bien contente de partir. On fait n’importe quoi. L’obsession de la croissance du village ! Ce soir, après avoir monté mon cheval (Dieu qu’il avait mal aux pieds, il a été déferré hier) et décroûté la voiture à l’hydrostar, je n’ai pas résisté à la lune, elle est pleine, belle et éclaire le paysage d’une lumière intime. Alors pour ce noël 2007, je vous l’offre et pour ne pas que le soleil soit jaloux, j’y joins cette chanson de Françoise Hardy que j’aime beaucoup et que je vous laisse écouter. http://www.deezer.com/?urlIdSong=144290