Petits jardins ouvriers
Le ciel était de nouveau gris dans la région parisienne, mais appareil photo en main, je suis partie vers L’Hay les Roses, vers ces petits jardins où j’étais déjà allée une fois. Les jardins ça vit, ça se transforme et j’étais bien persuadée que je serais de nouveau charmée. J’aime ce fouillis organisé de légumes et de fleurs. J’ai rencontré un de ces jardiniers, un espagnol à l’accent presque incompréhensible qui m’a raconté ses jalousies, ses plaisirs et les désastres des pieds de tomates qui ont pris la maladie et qu’il a fallu arracher alors que ceux du voisin se portent à merveille. C’est ainsi que j’ai appris que pour 250 mètres carrés de terrain, le loyer est de 300 euros par an. Ça ne paraît pas énorme mais pour un petit budget comme le sien, ça plus les graines et tutti quanti, c’est une petite fortune. Il déplorait justement que certains locataires étaient un peu trop aisés alors que l’idée primitive était de faire bénéficier de ces bouts de terre des gens un peu défavorisés…
Je n’avais aucune envie de rentrer dans ce genre de polémique et me suis contentée d’admirer l’œuvre de tous ces jardiniers, plus ou moins doués mais dont certains ne manquent pas d’humour.
Arrivée sur les lieux
Capucine
Passiflore