Promenade au Jas de Laure
Ici, dans le midi, c’est maintenant qu’il faut randonner. Dans un mois, il risque de faire trop chaud et la plage sera la bienvenue pour nous rafraîchir. Hier, il n’y avait qu’un soleil un peu pâle et à 600 ou 700 mètres d’altitude, la température était agréable malgré le temps un peu orageux et brumeux qui fait transpirer à l’effort.
C’est au-dessus de Signes, dans le massif du Siou-Blanc que nos pas nous ont menés. J’ai tout de suite été frappée par les fleurs qui nous ont accompagnées tout le tour, mêlant le bleu provençal de leur massif au vert encore intense des herbes du chemin ou au blanc des pierriers et lapiaz, nombreux ici, tout comme les avens.
Le vendredi, il n’y a pas grand monde et le Jas de Laure est solitaire. C’était sûrement le lieu où on fabriquait le fromage de brebis ou de chèvre, nombreux au-début du siècle dernier et plus avant dans le temps. Elle est un peu pathétique cette maison en ruines, entourée de genêts aux fleurs jaune vif. Et puis, ce sont des sous-bois pierreux qui nous mènent au point de vue général vers la vallée, la Sainte Baume et les aiguilles de Valbelle.
Deux heures de marche pour se faire plaisir dans cette nature calcaire typique de la garrigue.
Aphyllanthe de Montpellier
Lin de Narbonne
Lin blanc
Le jas de Laure
Genêt à balai
Vulnéraire
Les aiguilles de Valbelle
Au fond le Mont Caume (804 mètres d’altitude)
Immortelles des dunes