La grippe... Aviaire?
Non, non, je ne l’ai pas encore attrapée mais elle menace à ma porte : ma fille et ses enfants en sont atteints et se sont enfermés dans leur bunker dont ils ne sortiront que guéris. En attendant, il faudra bien qu’ils mangent si tant est que la fièvre les lâche un peu et que les courbatures les autorisent à se mettre debout. Hier, j’ai mis le pied chez eux, juste pour aller chercher les clefs, « au cas où ». Dieu veuille que le virus n’ait pas sauté sur moi !
Mais au fait, c’est vrai… dans le fond de mon placard, je dois avoir l’arme de défense, celle que Monsieur le Ministre de l’époque, Xavier Bertrand m’avait fait parvenir ! Les masques ! Mais oui, ces bons vieux masques, une bonne cinquantaine, reçus à l’occasion de la grippe aviaire, accompagnés d’une notice explicative et d’un mode d’emploi en bonne et dû forme.
« A l’attention des soignants (et oui, les orthophonistes sont des soignants), 30 masques filtrants de protection individuelle (PR1) de type FFP2, à usage unique et d’une durée maximum de port continue de 4 heures chacun, une paire de lunettes de protection, réutilisable après lavage puis désinfection par solution hydro-alcoolique vous assurant un niveau élevé de protection lors des actes de soins exposant à des aérosols émis par les patients présentant une symptomatologie respiratoire fébrile et susceptibles d’être contaminés par un nouveau virus grippal ayant acquis une capacité de transmission inter-humaine ». (Ouf ! enfin un point, j’en pouvais plus, j »pouvais plus respirer). Bon, ils me préviennent aussi que le masque ne sera pas efficace si je porte la barbe ! Il faudra donc que je me rase bien demain matin. Parce que demain, il faudra leur porter à manger ! Et alors, c’est là qu’eux aussi devront se munir de masques anti projections (j’en ai 50 !) « masques dits chirurgicaux de type II, à usage unique et à changer lorsqu’ils sont humides, destinés à être portés par les malades souffrant d’une pathologie respiratoire fébrile, dès lors qu’ils se présentent au cabinet (non, pas dans ce cas) ou sont à domicile en présence de tiers (c’est c’là, c’est c’la) : ils ont vocation à limiter la dispersion des agents infectieux par le malade lorsqu’il tousse ou qu’il éternue, protégeant ainsi son entourage ».
Donc, demain, je deviendrai pour quelques minutes un véritable cosmonaute anti virus actif.
Mais au fait, c’est valable jusqu’à quand ces machins protège-grippe… Zut, février 2010… Je suis foutue !
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