Une pleine lune appréciée
Hier soir, juste avant de nous coucher, nous avions repéré des étoiles dans le ciel. Les nuages se disloquaient lentement, rejetés dans nos souvenirs, ceux d’une belle tempête qui nous avait rendus célèbres quelques jours.
Et ce matin, les îles, perdues dans la grisaille, avaient réapparus, immuables dans un horizon de soleil levant.
Le cheval avait mérité une promenade au milieu des vignes qui s’égouttaient lentement sous une chaleur toute printanière. Il faisait 20° et il transpirait à grosses gouttes sous son pelage d’hiver. Nous pouvions de nouveau flâner dans les petits coins de la Castille, le laisser brouter les herbes drues qui repoussent à la faveur d’un automne douillet.
Et ce soir, la lune brille, toute ronde, dans un ciel pur. Plus une goutte de pluie. Il ne reste dans nos oreilles que le bruit du Gapeau qui s’ébroue. Dans quelques jours, je le retrouverai tout doux, il se fera oublier pour un bon moment, jusqu’à la prochaine fois.
A bientôt…