Arbres et portes ouvertes

Non loin de chez nous, une tronçonneuse s’activait et de loin nous avons pu assister à la mort d’un cyprès. Mort lente puisque les spécialistes commencent par l’étêter avant de le finir par le bas en coupant chaque branche. Il faut donc qu’ils grimpent le long de cet arbre si vertical, pour descendre petit à petit. Pourquoi abattre cet arbre effilé et gracieux, qui se balance au rythme du vent, souple comme un roseau ? Etait-il trop proche de la maison ? Faisait-il de l’ombre, une ombre bien aiguisée, là où on ne la voulait pas ? Je ne sais. Ce que je vois maintenant, c’est qu’il y a un arbre de moins dans mon environnement. Quand je regarde par ma fenêtre, c’est un petit trou, un nouvel espace à conquérir.

                   

En revenant de ma promenade, il y avait quelques pas devant moi deux bergers allemands, de ces gros chiens que je crains, non pas pour moi mais pour ma chienne qui parfois fait montre d’un peu trop d’autorité et de domination, qu’elle paye par une bagarre rangée faite de hurlements et de grondements. C’est donc par un détour dans le parc Saint Bernard que je suis retournée à la maison. Même si ce n’est pas la bonne saison pour s’y prélasser, faute de végétation arborescente, il y a toujours quelque chose à voir, comme cette rose épanouie au soleil.

       

Ou encore ces énormes feuilles de bananier qui côtoient les minuscules de l’arbre qui le domine de sa hauteur.

       

Et encore les petites dattes cachées au milieu de ce palmier et qui peuvent être sûres de n’être point mangées, ne mûrissant jamais suffisamment.

       

Et puis les portes, ouvertes sur un autre monde, une autre vie.

 

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[francoise2]

MAGNIFIQUE LA ROSE ANCIENNE
ET LES PORTES OUVERTES
TU REGORGES D'IDEES