La Sainte Baume
Cette falaise calcaire dont j’ai plusieurs fois parlé, recèle en son sein une grotte célèbre. La tradition veut que la pécheresse Marie Madeleine, disciple de Jésus, s’y réfugia après avoir accosté aux Saintes Maries de la Mer et y vécut 30 ans en ermite, se nourrissant du chant des anges et se vêtant de ses cheveux. Tradition, part de vérité ? Nul ne saura jamais. Il y a pourtant dans cette grotte une relique de la Sainte. On y célèbre la messe chaque jour et c’est un lieu de pèlerinage où on vient de très loin, même de Californie !
Pour y accéder, il faut monter pendant une petite demi-heure. Vous remarquerez au passage l’usage de la canne par un petit garçon : il n’y a pas que les vieux…
Juste avant d’arriver, on fait connaissance avec le monastère où ce que je suppose comme tel, accroché à son rocher.
Puis un grand calvaire un peu chromo et voyant mais plein de réalisme et qui interpelle les enfants
A l’intérieur, beaucoup de petites bougies sont allumées, entourant statues et reliques.
…
De beaux vitraux encadrent la porte par laquelle on aperçoit une piéta. Ces vitraux sont l’œuvre du compagnon Pierre Petit et fabriqués entre 1977 et 1983
De gauche à droite :
La conversion de Marie Madeleine
Le repas à Béthanie
La résurrection de Lazare
L’onction à Béthanie
La croix
La résurrection
La Sainte Baume, c’est aussi une forêt, forêt fossile puisqu’elle contient des espèces non méditerranéennes avec notamment des hêtres centenaires, des ifs, du houx, des érables, des sapins et des cèdres. Il semble que la présence de cette hêtraie favorise les précipitations par un écosystème réciproque. C’est en effet une espèce qui vit dans les forêts fraîches et humides.
Nous avons cherché des champignons, nous en avons trouvé quelques uns mais pas un seul n’était mangeable : ils étaient véreux !