26 Août 2007
Pourquoi ce titre aujourd’hui 31 Août ? Parce que ça fait donc 4 ans que j’ai commencé ce blog. 4 ans que, presque tous les jours j’ai écrit. La forme a changé, j’y ai inclus des photos, de plus en plus de photos. Le fond aussi, sans doute. Parfois ce sont des récits de voyages, tout simplement ; le plus souvent des balades presque journalières. Par petites touches, j’y ai mis quelques pensées intimes, des regrets, mais de cela, point trop n’en faut. Un blog n’est pas une thérapie personnelle qu’on balance sur le net aux sus et aux vues de tout le monde, il faut savoir rester pudique. Le titre lui-même a fait peau neuve un jour. J’ai essayé de rassembler les meilleurs morceaux, de compacter l’essentiel dans un livre que j’ai imprimé, pour moi, tout simplement. J’ai fait un premier tome et j’en travaille un deuxième, douloureusement car il est difficile de faire le tri. Malheureusement l’impression par ma photocopieuse personnelle coûte cher mais j’ai envie de garder des traces de mon histoire, moi qui ai si peu de mémoire, je suis celle qui oublie tout, enfin… presque.
J’ai eu quelques fidèles, certains m’ont suivie un certain temps puis se sont lassés, d’autres m’ont rejointe… Jusqu’à quand ? Certains mais peu laissent des messages. Ce n’est rien en comparaison des centaines de commentaires postés parfois sur d’autres blogs qui manient l’émotion et surtout l’émotion. Mais je m’en fiche. L’essentiel c’est que quelques personnes prennent plaisir à me lire.
Je vais donc aborder une cinquième année. Sera-t-elle différente ? Sûrement. On ne peut raconter « at vitam aeternam » les mêmes promenades et je n’ai pas l’intention de déménager dès que les sujets s’épuisent.
Je suis comme mon petit chêne vert dans la colline, je me rétracte pour survivre, résister au soleil qui pénètre mes fibres, colmater tous mes pores pour éviter la déshydratation, sourire quand on m’apporte à boire, ne serait-ce que quelques gouttes trop vite absorbées.
Pourquoi tout ce verbiage ? Tout simplement pour dire que j’écrirai peut-être un peu moins. A moins d’être excellent ou de savoir parler des petites choses avec grand art, on risque de devenir inintéressant à force de se répéter.
Mais ceux qui me connaissent un peu sauront que je continue à me promener le jour, la nuit, toujours avec mon appareil-photos. Ils sauront aussi que mon métier me permet parfois quelques anecdotes amusantes.
Donc, vous me retrouverez souvent encore, je ne ferme pas la page, j’en ouvre une cinquième !
Pour fêter cet évènement je vous livre la première photo incluse en ce blog : il s’agit du joli lac de Nantua, ce même lac aux teintes turquoises en été, où j’ai failli me noyer un jour, mais ça… C’est une autre histoire !
Et puis, comme l’eau m’a marquée de son sceau, un autre cliché pris, hier, au bord de l’eau, sur une des plages de la Capte : deux petits garçons s’éclatent sur leur planche de baudruche dans une mer si calme et si douce à la fois, sous le soleil d’une Méditerranée au bleu profond.
Alors, peut-être à demain, à moins que ce ne soit après-demain…
Pour vous, amis fidèles, je ne peux que vous conseiller de vous abonner au flux de ce blog où à la newsletter pour être informé de la parution des nouveaux articles.