D'un plateau discret...
Tout commence par une récolte de champignons. Tandis que je cherche les bolets orangés…
… Je ne peux m’empêcher de regarder les fleurs du pré où nous nous trouvons, ainsi que cet énorme escargot de Bourgogne qui se promène dans le bois en cherchant sûrement aussi, mais tout doucement, les lactaires sanguins que je traque.
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Vipérine de Crête
Ça, c’était pour le matin. L’après-midi, je pars en direction du Crêt du Nu qui est le point culminant du Plateau de Retord avec ses 1353 mètres.
Je m’élève au-dessus des Plans d’Hotonnes avec une vue sur les pistes de ski de descente.
Mais le plateau est plutôt voué au ski de fond et c’est une succession de vallonnements, de combes douces qui abritent de belles maisons de pierre aux vastes toits de tôle, de prairies immenses et fleuries où paissent des troupeaux de vaches et parfois de moutons. C’est pourquoi je l’aime ce plateau : il est doux et à ma mesure, toujours changeant au gré des heures, des jours et des saisons. Un climat rude, souvent pluvieux où le froid peut être sévère. Un plateau encore secret puisqu’on peut le parcourir pendant des heures sans rencontrer plus de quelques promeneurs, sauf en hiver quand la neige attire les Lyonnais et les Bressans en mal de soleil. Un plateau où le regard peut s’évader vers les Grandes Alpes.
Le Crêt du Nu (1353 mètres). Un des rares sommets d’où on ne voit strictement rien.
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Lieu-dit : le Tumet
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Massif de la Tournette
La petite Grange à Lucien. C’est à cet endroit que mon chemin retourne au point de départ.
Je ne pourrai pas résister au plaisir d’ajouter le lac de Nantua, miroir turquoise, où je me rends enfin pour quelques courses.
Merci pour vos commentaires auxquels je ne peux répondre en direct car n'étant pas chez moi (bien sûr, vous l'aurez deviné), je n'ai pas internet facilement et le temps m'est compté mais je me rattraperai bientôt.