Vers le col de Pam
Je me suis réconciliée avec l’altitude et c’est sans problèmes que nous montons au col de Pam. Ceci dit le dénivelé n’est que de 200 mètres. C’est suffisant pour passer des forêts de pins aux forêts de sapins et épicéas. Nous marchons, toujours, le regard de part et d’autres du chemin, des fois que nous tombions sur un cèpe.
En arrivant en haut, je suis un peu déçue, le Carlit est dans les nuages. Il faut dire qu’il fait assez froid et nous terminons cette promenade par un petit 11°, mais il ne pleut pas, c’est l’essentiel.
Je rencontre quelques fleurs, de celles que j’ai déjà vues ailleurs mais de couleurs parfois différentes, telles la grande gentiane, les lupins sauvages, l’œillet de Montpellier et la centaurée,
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Et puis il y a toujours ces photos un peu spéciales qu’on a envie de prendre parce qu’elles nous parlent, comme cet arbre qui offre sa ramure dévastée aux sommets des montagnes.
Ou cette maison en rondin (d’habitude je n’aime pas ce type de maisons) qui, bien que moderne pourrait rivaliser de charme avec ses consœurs plus anciennes. Dommage qu’elle soit dans un lotissement au milieu de terrains rétrécis, je l’aurais bien vue dans les alpages comme la maison du grand-père d’Heidi par exemple !