Foulée Blanche 2011

Vidéo prise sur le site officiel de la Foulée Blanche

Même topo que l’an dernier : lever aux aurores, températures bien basses de -13° sur le site à Autrans qui me font me tenir au chaud dans le foyer de ski, admirant les ressources locales en regardant « France Bleu Isère » et ses animateurs « bien de chez nous »,

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tandis que les pros s’entraînent déjà, chauffent leurs muscles et font monter le cœur en vue du départ à l’envolée. Moi, je serai avec les minables tout derrière. Pas vraiment besoin d’aller me mettre au froid !

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Au départ il faut juste veiller à ne pas se faire casser un bâton, une spatule, une fixation, que sais-je encore, une jambe peut-être et une fois qu’on a échappé à tout ça, il nous faut monter cette année jusqu’à Gèves, c'est-à-dire pendant 8 kilomètres. Il y a foule et on se croirait en train d’attendre la remontée mécanique mais finalement non, c’est avec nos jambes qu’il nous faudra atteindre le sommet. L’ambiance est bon enfant et, si les premiers parfois se traitent de tous les noms, chez nous, les nuls ou presque on chante « la danse des canards » pour se motiver puis enfin, une fois l’excitation passée, et l’enfantillage dépassée, on devient sérieux et le silence se fait. Chacun essaye de trouver son rythme ce qui n’est pas toujours facile.

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Mais s’il y a 8 kilomètres de montée, il y a le même chiffre pour la descente et c’est là que ceux qui font les 42 kilomètres, les premiers, les pros, nous rattrapent et nous dépassent comme des fusées. Moi qui avais presque l’impression d’aller vite…

Encore une de passée, mais c’est sûr, si je le peux je reviens l’an prochain !!! Peut-être serai-je sur le podium, l’espoir fait vivre !