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Un certain chêne vert
22 mars 2010

Matin mouillé

Le lundi matin est jour de promenade à cheval, sauf pluie ou grand vent. Elles sont toutes un peu semblables mais il y a toujours un petit détail qui les différencie les unes des autres. Ne serait-ce que l’éclosion de toutes les fleurs de bruyères que je ne voyais, jusqu’alors, qu’en petits boutons roses en montant dans la colline.

03_22_fleurs_de_bruy_res_004__Medium_

 

 

Elles sont raides ces côtes et je dois dire que mon cheval, aussi courageux que peut être un cheval, renâcle quelquefois, s’arrêtant pour reprendre son souffle, le poil trempé de sueur blanchâtre. Son regard me dit qu’il n’aime pas, vraiment pas. Pourtant c’est une herbe grasse que je lui laisse brouter, tout en haut, pour le récompenser de me porter.

03_22_Haut_de_la_colline_des_Borels_002__Medium_

 

De là, d’un seul coup s’est échappé un gros oiseau dont je n’ai perçu qu’une vague image d’ailes affolées dans les arbres et qui nous a surpris par son cri retentissant d’alerte à l’ennemi. Une sorte de stridulation répétitive, un peu comme un Trut, trut, trut en roulant les R. Puis, du ciel gris qui menaçait, une pluie s’est mise à tomber, de plus en plus drue. Je suis revenue trempée, dégoulinante d’eau. L’attitude du cheval est passée d’un coup du harassement le plus complet à l’explosion de joie de retrouver sa copine, toute excitée et affairée à regarder dans l’enclos d’à côté l’étalon et les deux juments qu’on a mises pour la saillie

 

 

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