Du 25 au 31 août 2008 (1ère partie)
Lundi
La boucle est bouclée, 1 an déjà que j’écris ce journal. Cela mérite un gâteau, trouvé sur internet (merci à l’auteur, il a l’air bon).
Hier soir, je suis donc rentrée de la région parisienne. J’installe mon petit ordinateur sur la table, fais les branchements, quand, soudain, mon œil est attiré vers le mur d’en face par une chose noire… Horreur, une énooorme araignée, attirée par la chaleur, toute relative, de la maison. J’aurais bien aimé la photographier mais la peur me domine. Je prends ma chaussure et tape de toutes mes forces sur la bête que… je loupe. Je la vois s’échapper de toute la vitesse de ses huit pattes sur le carrelage. Cette fois, je ne dois pas la manquer, sinon elle se cachera et ressortira ce soir à la recherche d’un coin propice (peut-être dans mon lit, qui sait ?) pour assurer sa pitance. Le deuxième coup est donc le bon. Elle gît maintenant par terre, recroquevillée sur elle-même, attendant le passage de l’aspirateur du matin.
Elle ressemblait à celle-ci. (Merci au site internet qui me l’a prêtée)
Après toutes ces émotions, rien de tel qu’une petite sortie à cheval pour se remettre. Je n’ai pas de chance ce matin, la forêt est un vrai carnage. Les bûcherons s’activent de tous côtés pour sortir les troncs qui gisent un peu partout. Tant mieux d’un côté, mais de l’autre, on se croirait à Verdun en pleine bataille et le cheval en sort crotté jusqu’au jarret. Je ne parle même pas de la chienne…
Néanmoins, quelques photos charmantes termineront cette matinée ensoleillée.
Mardi
Je pensais pouvoir me faire bronzer un peu mais, à peine étendue, le soleil se cache et je renonce. Finalement, ayant des fourmis dans les jambes, j’opte pour une balade dans la forêt et, comme d’habitude, je change l’itinéraire prévu et je pars à la recherche de l’ancien chemin du Peney emprunté par les travailleurs de P qui descendaient aux glacières tous les jours, très tôt le matin, leur gamelle à bout de bras. Je l’ai enfin trouvé, non sans mal et non sans risques en raison des éboulements visiblement fréquents.
La vue que l’on a en montant sur le talus est très belle sur le lac et l’autoroute A40 qui le longe. C’est un à pic de plusieurs centaines de mètres et je n’en mène pas large. Mais surtout, j’ai retrouvé la niche qui abritait une vierge, celle qui est maintenant sur le haut de la porte d’entrée de l’église
Enfin, pour conclure, cette jolie fleur rencontrée sur mon chemin qui doit être une Linaire.
Mercredi
Fin juin, j’avais parlé de la légende de la dame blanche, celle du bief où j’étais descendue par deux fois. Et bien aujourd’hui, je suis allée au lieu dit « Le Châtelet », où se trouverait sans doute les vestiges d’un château. De vestiges, point mais une jolie vue sur le Replat de P. Sur le chemin, on voit des grumes dont vous pouvez juger de la hauteur. Ce sont tous ces troncs qui barrent les chemins où je me promène habituellement à cheval.