Du 28 juillet au 3 août 2008 (1ère partie)
Réponse à la devinette de la semaine dernière : les deux photos ont été prises sur les lieux du tournage du film « Le renard et l’enfant ». On reconnaît le tronc après lequel les loups sautaient pour attraper le renard qui n’en menait pas large (rassurez-vous, il y a un trucage : en haut du tronc mort, le réalisateur avait fait attacher un coq et c’est pourquoi les loups se démenaient pareillement)
Réflexion :
Une petite constatation qui mériterait une explication que personne évidemment ne pourra me donner. Pourquoi en Saône et Loire, les limitations de vitesse sont-elles en général supérieures à celles de chez moi. A environnement semblable, ici on doit rouler à 50 km/h alors que là-bas, c’est le plus souvent à 70 km/h ? Y aurait-il donc deux poids, deux mesures ?
Lundi
Qu’il est agréable de galoper par cette journée ensoleillée, dans les prés, gardés par une armée de sapins bien rangés...
En bas, nous sommes accueilli par des vaches au garde à vous. Décidément dans ce pré, on aime bien l’ordre.
Le soir, il est de coutume de mettre la chienne dehors avant d’aller se coucher. Elle connaît son heure, c’est un véritable rite. Elle guette les premiers signes et se précipite vers la porte du jardin dès qu’elle sent que c’est le moment. Quelques minutes après, parfois, simplement quelques secondes, elle attend derrière la fenêtre angoissée à l’idée qu’on pourrait l’oublier dehors ! Ça n’est encore jamais arrivé.
Mardi
Journée lourde après un bel orage dans la nuit. C’est un jour de jardinage, et pendant qu’Edmond s’acharne après la haie de thuyas, je nettoie le fond du jardin en coupant les repousses d’arbres.
Les lavandes que nous avions ramenées de la Drôme au début des années 90, ont fait beaucoup de petits et garnissent l’entrée de la maison.
Mercredi
Cette fois on croise les doigts, on signe un compromis de vente pour notre maison.
A la montagne, il peut faire chaud, parfois même assez lourd. Mais ce n’est pas la même chose qu’en plaine. D’ailleurs, ici, on dit rarement : « il fait chaud, on étouffe ! » Mais on dira plutôt : « Le soleil est piquant ! ». Et c’est vrai, c’est exactement la sensation qu’on éprouve. Par 27° à l’ombre, qui est quasiment le maximum à espérer, il suffit de se mettre dans la chaise longue sous les arbres et on est bien. Pour avoir vécu quelques temps dans le Lot, je peux affirmer que là-bas, la mise à l’ombre ne suffit pas pour apaiser le corps de l’étouffement ressenti. La piscine est alors le seul remède possible.