Du 5 au 11 mai (1ère partie)

Mercredi

         Difficile d’écrire quand il ne se passe pas grand-chose, que c’est la routine. Le printemps a l’air de s’installer mais l’acheteur de notre maison s’est de nouveau envolé et il faut tout reprendre à zéro. Il ne faut pas perdre espoir, une maison ne se vend pas comme un petit pain.

         Des travaux sur la route, il y en a partout. C’est souvent du rafistolage, des bouts de scotch qu’on pose ici ou là sans grande efficacité. On devrait faire comme les suisses, la plupart de leurs routes de montagne sont en béton et donc assez solides. Il faut dire que de très gros camions, comme des grumiers, passent sur cette voie qui descend et qui est fragile. Elle a tendance à s’ébouler. J’espère que je ne me prendrai pas une pierre sur la tête mais ça c’est une autre histoire…

         Ce matin, je suis allée à Bourg en Bresse chez le coiffeur. Et oui, je vais me faire coiffer à 60 Kms de chez moi. Ça peut paraître bizarre mais d’abord, c’est un très bon praticien (meilleur ouvrier de France) et ensuite, je me sens plus libre dans ma fidélité à son égard. Si je change de coiffeur, on ne me fera pas la gueule. La route était très belle sous le soleil et la verdeur de ce printemps nouveau mais malheureusement, je n’avais pas mon appareil photos avec moi. Ça sera pour une autre fois.

         Demain, nous partons à Hyères pour quelques jours. En espérant que nous n’aurons pas trop de monde sur la route. Alors, il faut faire sa valise.

Jeudi

Route encombrée et bouchon, 15 Kms avant le col de Lus la Croix Haute. Plutôt que de rester au pas derrière les voitures, nous préférons faire un détour, même si ça ne nous apporte rien dans le temps. Au moins, nous découvrons des nouveaux paysages. Nous nous dirigeons donc vers Chichilianne puis passons le col de Menée à 1440 m d’altitude, col de deuxième catégorie que le tour de France vélo emprunta en 1994. C’est le col le plus haut du département. Malheureusement, nous n’avons pas le temps de faire du tourisme. Il paraît que le village médiéval de Châtillon en Diois est très beau Au pied du col, en redescendant, nous nous arrêtons pour déjeuner au bord de la Drôme. Mais pourquoi tous les buis du bord des routes sont-ils taillés. Si quelqu’un a la réponse, qu’il me le dise.

Puis de là, nous passons le col de Grimone (1318 m) avant de retrouver Luz et sa queue de voiture. De nouveau nous bifurquons et partons un peu au hasard pour retrouver la vallée de la Durance et ses multiples arbres fruitiers sous leurs filets, que de haut nous prenons pour des serres. Là, nous retrouvons une autoroute calme, presque sans voitures.

Vendredi

         Ça y est, j’en ai trouvé…. Mais quoi ? Eh ben…. Des orties !!! je ne pensais pas pouvoir faire une soupe d’orties dans le Var. Donc ce soir, au menu, potage aux orties, ce qui n’est pas du goût de tout le monde.

         On a prévu de changer le citronnier de place pour laisser une place à une terrasse. A voir car il semble qu’il ne soit pas en super forme. Il a tellement souffert sous le liseron que le changement soudain d’atmosphère l’a fatigué.