Du 3 au 9 mars 2008 (2ème partie)

Jeudi

         Hier a sonné le glas de la finale de la coupe d’Europe. Elle aura bien lieu, en principe, mais pas chez nous, à Sansicario en Italie.

         Nous aurons essayé par tous les moyens de la faire chez nous, étudié toutes les possibilités mais l’IBU (international, biathlon union) a tranché en refusant une diminution du parcours de 2,5 Km à 1,5 Km. Ils n’ont donc pas pris de risques. Peut-être ont-ils raison. La météo a été contre nous en maintenant un redoux exceptionnel pendant une dizaine de jours et la neige, 15 centimètres tombés hier et celle promise pour ce week-end, n’est pas jugée suffisante par les instances dirigeantes. Il est vrai qu'un fort vent du nord a encore joué en notre défaveur en dispersant la neige fraîchement tombée. Alors, tant pis, nous irons nous promener en Italie la semaine prochaine.

         Laurent du haut de son « petit Mont Blanc », celui fabriqué depuis 15 jours et qui mesure 6 mètres,

                                                                                        

contemple les drapeaux de toutes les nations participantes et qui flottent au vent du nord violent qui pique les doigts du photographe. Je vous en donne donc un petit aperçu sur le film ci-dessus.

         Il ne reste plus qu’à régler les modalités de la transplantation.

Vendredi

Aujourd’hui : 7 mars 2008. Il y a 100 ans, jour pour jour, naissait à Rouen Jean Vilars, fils de Paul et Suzanne. Il est parti à l’âge de 93 ans, en juillet 2001. Il aura donc connu le tout début du 21^ème siècle. Cet homme était mon père. Ci après quelques photos du petit garçon, très sage paraît-il,  qu’il était.

                                          

Samedi

         En souvenir de Monsieur X de Hyères.

Monsieur X n’avait pour tout matelas que des cartons qu’il étalait par terre pour avoir moins froid. Son toit, c’était les arcades de la rue commerçante où s’enfilaient les courants d’air fréquents dans cette région et sa musique, les quolibets des enfants du quartier. Il sentait mauvais Monsieur X et personne n’osait l’approcher (parfois, les poux, ça saute). Il n’avait pour amis qu’une dame charitable du coin qui lui donnait la soupe le soir et surtout sa bouteille qui lui apportait une illusoire chaleur et l’oubli du monde qui ne voulait pas de lui.

         Il est parti, Monsieur X dans la nuit du 1^er mars dernier,comme un chien, seul, comme d’habitude. Il n’y a pas pire solitude que celle qui accompagne la mort quand personne n’est là pour vous tenir la main.

         Ce blog n’est pas fait pour pleurer. J’y mettrai donc une photo du petit agneau né il y a deux jours et qui vit avec sa mère en compagnie de mon cheval.

                                             

Dimanche

          Premières petites primevères dans mon jardin à 900 mètres d'altitude. Est-ce le début du printemps? j'en doute encore. Y a-t-il encore des saisons?...