Du 18 au 24 février2008 (1ère partie)

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Réflexion

On a besoin du regard des autres pour ne pas s’oublier soi-même

Lundi 

         Ce matin, branle-bas de combat. Les déménageurs arrivent avec une demi heure d’avance, juste au moment où on allait prendre le petit déjeuner. Il faut donc se dépêcher pour superviser l’enlèvement des meubles. Tout se passe bien sauf : « Je ne sais pas ce que j’ai fait de mes clefs… » Là, c’est ma mère qui parle. Elle vient de m’ouvrir la porte avec et ne sait plus l’instant d’après où elles sont. On cherche partout, dans les sacs, sous les meubles, dans les tiroirs… Introuvables. Le mystère total. Il restera entier jusqu’à ce soir.

         A 9H30, je pars. Je dois être dans la banlieue de Dijon pour déjeuner. Pas de bol, juste à l’entrée de l’autoroute A6, on signale un accident. 12 Kms de ralentissements. Finalement, j’arrive à 12H50, ce qui reste correcte. Mes amis sont dans un joli village en Bourgogne. Le toit de l’église y est assez typique.

                                             

A quelques kilomètres de ce village, il y a un château qui est un site de fouille et de rénovation où mon fils a travaillé deux étés de suite il y a quelques années dans le cadre de chantiers bénévoles.

                                             

Les premières constructions du château de Mâlain sont du 11^ème siècle. Il n’en reste plus grand-chose, hormis le plan général. La plupart des vestiges datent du 15^ème et 16^ème siècle. Le château, transformé en place forte fut un enjeu local important des guerres de religion opposant le roi aux Ligueurs.

Ah ! Dernière nouvelle ! On a retrouvé les clefs, dans le seul sac où j’étais sûre qu’elles ne pouvaient pas être : le sac de pharmacie !!!

Mardi

         Pensée profonde du jour : Pourquoi les feux tricolores de chantier sont-ils toujours au rouge quand on arrive. Ils défient donc toutes les lois de la probabilité.

Mercredi

         Journée grise ce matin mais qui ne m’empêche pas d’aller skier. Avec les vacances, j’ai beaucoup d’absents et j’ai pu m’organiser pour avoir ma demi journée. Comme d’habitude, les pistes de Giron sont excellentes.

Je suis en bonne forme physique. Pas très rapide car je n’ai plus 20 ans mais je fais du 12,5 Kms/h, ceci sans réelle fatigue et sans avoir besoin de m’arrêter. 10Kgs de moins, ça se sent.

Je dois me dépêcher au retour car il faut que je travaille sur un nouveau test que je ne maîtrise pas encore bien. Manque de bol, je tombe sur un grumier dans la descente au retour qui me ralentit.