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Un certain chêne vert
10 février 2008

Du 4 au 10 février 2008 (2ème partie)

Jeudi

         Aujourd’hui, c’est une grande première. L’installation de la machine à fabriquer la neige en vue de l’évènement du mois de mars, dont j’ai souvent parlé. C’est une véritable usine. Le principe en est simple : un gros camion est muni d’une chambre froide. On y injecte de l’eau qui se transforme donc en neige. Celle-ci, recrachée, est stockée puis transportée et étalée sur la piste. Il est donc possible de fabriquer de la neige même par trente degrés. Ainsi, si le ciel nous oublie, la manifestation restera possible et ça ne sera pas un bide. L’arrivée de la machine se fait très lentement, le véhicule surbaissé demandant une attention extrême. La mise en place effectuée, on détache la remorque qui restera en place. On branche alors l’eau et l’électricité et un technicien va se pencher sur la merveille pour procéder au réglage. Dans la soirée, elle commencera à produire sa neige…

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                                               02_07_Machine___neige_012

    Ce soir, petites émotions. J’éprouve le besoin physique d’aller marcher un peu. Il est 21H et je sors ; direction le village situé à environ 2 Kms. La nuit est noire et le ciel très étoilé. Il fait froid et sur le goudron de la route, des petits points brillent, signe qu’il gèle. Il fait trop noir pour passer par le bois mais il y a un autre chemin que je prends en contrebas de la route et qui est suffisamment éclairé pour en suivre le fil, d’autant plus qu’il est enneigé et donc visible. Néanmoins, ça glisse et je n’ai pas mon téléphone, je dois donc faire attention à ne pas tomber. Au loin, j’entends une sorte de jappement. Un renard ? Je ne crois pas, pas assez métallique. Arrivée au village où, à part les fenêtres éclairées, signe de vie, on ne voit pas un chat, pas une voiture, pas un bruit ne transperce ces murs ! C’est donc la route que je prends pour le retour. Arrivée dans le tournant du bas, celui qui est noir et glacial, en passant sur le pont qui enjambe le bief. Je suis soudain glacée par un jappement tout proche de moi, sûrement pas un renard,

http://dinosoria.com/sons/cri_renard.html (copiez ce lien sur la barre d'internet)

Pas non plus l’aboiement du chevreuil que j’ai parfois entendu durant mes promenades en forêt

http://www.ceillac.com/sons/chevreuil.mp3

Serait-ce le cri d’un lynx, en tout cas ça y ressemble et dans la région, il n'est pas rare d'en rencontrer.

http://www.geocities.com/felinssauvages/sons/cri_lynx.wav

Alors, je ne sais pas mais j’entends qu’Il se sauve. Il m’a entendu ou senti et moi, je suis morte de trouille, toutes les histoires de loup de mon enfance me remontent à la gorge et j’imagine un lynx me sautant dessus par derrière. Alors, je presse le pas et rentre vite à la maison pour me préparer une petite tisane réconfortante. J’y retrouve Edmond qui se bagarre avec le mode d’emploi du lecteur enregistreur de DVD dont nous avons fait l’acquisition. Et là ! C’est une autre paire de manches.

Vendredi

         Cette nuit, j’ai eu une nouvelle visite d’araignée. Cette fois, elle était vert fluo, du type de celles en plastique que les enfants jettent sur les vitres et qui s’y collent. Mais la mienne était fort grosse et douée d’un mimétisme étonnant. Elle s’est jetée sur mes pieds, sous les draps (je ne sais pas comment elle a fait), pendant mon sommeil. J’ai senti sa viscosité, c’était un vrai délice. Je l’ai attrapée, telle un crabe et quand j’ai voulu la mettre dehors, elle s’est échappée de mes mains dans le salon. Je l’ai cherchée partout, ne supportant pas de me recoucher avec cette sale bête chez moi et j’ai fini par la retrouver dans les jouets de mes petits enfants, collée sur un légo vert fluo comme elle. Alors, je me suis réveillée.

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