Un cavalier et deux chevaux
Jeudi après-midi dernier, nous sommes partis à trois pour une balade d’une heure et demie. Montée sur Aramis, je tenais Mona en longe. L’inverse est encore impossible, Mona panique. Elle est très sage en longe, ne cherche pas à dépasser, ne stresse pas, bref, idéale. Sauf qu’on encombre parfois un peu la route, c’est tout, et encore, elle sait se mettre derrière, suivant pas à pas les traces de son pote.
Les pissenlits dominent les prés tachetés de jaune, puis ce furent le sous-bois avant d’arriver à l’étang des Alliettes. Il n’y avait aucun pêcheur, c’était désert et nous sommes restés au bord de l’eau où les grenouilles s’étaient cachées.
Les chevaux, tout d’abord un peu inquiets, en ont profité pour se faire un bisou puis se sont reposés, Mona s’est endormie.