Travaux agricoles et bestiaux
On lâche les vaches, on passe le rouleau et puis… On pêche, du moins on tente de pêcher car il n’y a guère de poissons dans cet étang et tout doucement les pétales de ce bel arbre s’envolent, recouvrant la route d’une neige de printemps toute rose.
Le lâcher des vaches est toujours amusant à regarder : les mères sont énervées et les veaux ne savent plus qui est leur maman, ils sautent partout, se font jeter quand ils tentent de téter, se battent. Ils reniflent l’herbe qu’ils ne connaissent pas. Tout ça dans un concert de meuglement des commères de l’étable d’à côté qui appellent. On ne lâche pas tout le troupeau d’un coup.
Je repars et le long du chemin, des chevaux comtois m’accompagnent un petit bout, tout heureux de voir un de leurs congénères. Ils sont sociables ces chevaux.