A Paris, sous la pluie...
Bien sûr, je devais passer trois heures dans Paris en totale liberté mais sous la pluie, sans parapluie… En premier, déjà, acheter deux parapluies « made in China » à un chinois dans le métro à la station « école militaire ». Dans son petit magasin, des devises en chinois qui ne racontent que de bonnes choses « espérance », « providence »… On se sépare, l’un va à son rendez-vous et moi, j’emmène promener la chienne sur le Champ de Mars, jusqu’à la Tour Effel et ses queues de touristes sans fins pour monter tout en haut par l’ascenseur. L’autre côté, celui des escaliers est nettement moins encombré et, un moment, je suis tentée, pour seulement 5 euros jusqu’au deuxième étage et 10 jusqu’au troisième, mais l’idée de voir les toits de Paris sous la pluie ne m’exalte pas. De cette promenade, la chienne, elle, revient innommable, pleine de boue sous les pattes et le ventre qu’elle sèmera en poussière dans la voiture !
Et puis la chienne « rangée » dans notre véhicule qu’elle va surveiller en pionçant tout son saoul, je vais dans les grands magasins : Galeries Lafayette et Printemps dont au passage j’admire les vitrines… Mais j’ai peut-être perdu mon âme d’enfant, pas comme cette petite fille dont le regard reste scotché aux marionnettes qui évoluent sans cesse sous ses yeux incrédules. Regarder, c’est déjà un cadeau, celui des grandes marques qui pratiquent des prix excessifs en ces temps de préparation des fêtes de Noël.
Les clients ou badauds parcourent les escalators, les couloirs. On y voit énormément de touristes asiatiques qui achètent sans vraiment regarder les prix. A croire que les euros leur paraissent dérisoires !
Etage des épices qui embaument tout une partie du magasin.
Au retour, la nuit tombe, les immeubles s’éclairent et la Tour s’illumine de tous ses feux clignotants pour cinq minutes : il est juste 17 heures.
Sous la pluie, A Paris…