Sous la glycine
Ce sentier, je le prends plusieurs fois par jour, soit pour aller à ma voiture, soit pour en revenir et quand il pleut, comme aujourd’hui, je dois me baisser pour passer. J’aime effleurer les grappes et sentir les pétales couler sur ma tête, mêlant leur couleur parme au cœur doré avec le blanc de ma chevelure et je ne parle même pas de l’odeur qui pénètre si fort et qu’on sent de loin.
Et puis, ce soir, je me suis arrêtée un instant pour contempler le mélange harmonieux du cultivé et du sauvage : ces petits coquelicots rouges animent une nature, certes généreuse mais qui manque un peu de la spontanéité des prairies. Au passage, je me rends utile en renseignant un couple d’italiens, me semble-t-il qui cherche le chemin du château : il est 19H30.
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