Le vallon de Beaussénas
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C’était dimanche, le ciel était gris mais pas encore trop menaçant et après une heure passée en matinée dans le jardin à désherber, j’ai eu envie d’aller marcher à pieds. Mais où ? C’est toujours la grande question. La mer… trop connu. Les Maurettes… j’en suis un peu lasse parfois. Alors, pour une fois j’ai opté vers Pierrefeu. Je savais que par là il y avait quelques chemins que je découvrirais avec plaisir. Renseignement pris, c’est vers le vallon de Beaussénas qu’ont porté mes pas, au milieu duquel coule un ruisseau nommé le ruisseau du Traversier dont la source porte le joli nom de « source Aurélie ». Rien de fantastique, pas de vues époustouflantes, non, juste une certaine intimité sur une petite route carrossable mais très peu fréquentée. Je n’y ai croisé qu’une voiture, deux marcheurs, un coureur à pied et quatre chevaux.
J’avais une impression indéfinissable de déjà vu mais pas par ici. Plutôt des paysages du Lot, de ces petites combes qui parsèment le Causse de Limogne, ces endroits secrets où les truffières se cachent des envieux. D’ailleurs, peut-être aurais-je trouvé des truffes avec mon petit cochon ou un bon chien renifleur. Il y avait en effet, quelques chênes pubescents dans les vignes. Curieusement au milieu de l’une d’elle, un puits abandonné n’attendait que le seau.
La différence d’avec le Causse était quand même la couleur verte qui dominait : arbousiers, pins, chênes lièges dont certains très vieux et quelques pistachiers lentisques en fleurs.
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Je me suis enfoncé parfois dans des chemins annexes. J’adore passer là où les autres ne vont pas. On y trouve parfois des surprises comme ces petites vignes qu’on dirait abandonnées mais dont les ceps taillés au milieu d’un fouillis presque ordonné laissent à penser qu’elles ont un propriétaire.
Puis j’ai retrouvé ma voiture, juste au moment où quelques gouttes commençaient à tomber.