Rougeoiements du ciel
Quand je suis sortie avec la chienne, la lumière des réverbères s’est éteinte, le jour se levait et je suis montée dans la colline avec l’idée d’atteindre la « potence » qu’on appelle aussi le « pilori » et qu’on voit bien du château. J’étais sûre que, de là haut, j’assisterais à un beau spectacle de la nature. La fraîcheur était un peu piquante et mes doigts ankylosés. Il avait du geler tout juste dans la nuit, le sol glissait encore légèrement sous les pieds. Pourtant, je transpirais abondamment en montant le chemin raide, m’arrêtant parfois pour regarder vers l’horizon. C’est un peu le problème de cette région où, même en hiver, on peut avoir trop chaud. L’humidité toujours présente ne s’atténue que les jours de mistral et les efforts se payent par la sueur sous la veste. Il était juste 8 heures passés et le soleil s’est levé, comme toujours sur les îles d’or. Discret soleil, masqué par les nuages du matin qui attendaient pour se dissiper un peu plus tard.
Quelques photos avant de redescendre rapidement pour aller au travail.
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Côté ouest
Le pilori
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J’espère ne pas vous lasser avec ces photos de lever de soleil, mais c’est vraiment très beau « de visu » et je n’y résiste point !