Dans les bois
Le vendredi après-midi, je ne travaille pas et, aujourd’hui, j’ai choisi de faire une balade à cheval. Pas trop fatigant pour moi et ça le sort un peu de son enclos. Je crois qu’il aime se promener. Comme d’habitude, la chienne nous a suivis. Une grosse averse venait de tomber quand je suis partie. C’était donc l’assurance de ramener la chienne crottée jusque sous le ventre et donc l’assurance aussi de salir ma maison au retour, moi qui avais fait le ménage hier, presque à fond !!!
Il n’y aurait pas grand-chose à dire si ce n’est les gros nuages inquiétants qui roulaient au-dessus de nos têtes et le départ en flèche de la chienne qui, sentant une piste fraîche a pénétré les broussailles en aboyant : petits cris aigus indiquant une grande excitation. c’était probablement un sanglier qui se reposait tranquillement dans les fourrés et que ma bête a débusqué. Mais elle n’a pas la ténacité d’un chien courant, heureusement pour moi car je serais sans doute encore en train de l’attendre dans une nuit opaque. Elle est revenue au bout de quelques minutes, langue pendante, oreilles basses, sûrement déçue et peinée de se faire gronder.
J’ai donc cherché des chemins de traverse pour rentrer au plus court mais soit je tombais dans des branchages impossibles, soit j’arrivais dans une vigne au bout de laquelle une belle chaîne interdisait clairement le passage. Foutus propriétaires privés qui n’ont même pas la gentillesse de laisser passer un cheval !
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