Dans les gorges de l'Ardèche
Et puis, c’est le retour vers la Méditerranée où nous attendent la famille et nos quatre petits enfants, ce qui me console de la fin de ce week-end où je me suis emplie les yeux d’un automne chaleureux.
Nous empruntons la vallée ardéchoise qui ne dépare pas de la Haute-Loire. Là aussi, la forêt flamboie et un rayon de soleil au bon moment nous fait nous arrêter au bord de la route.
C’est justement vers midi que sur un petit panneau nous voyons inscrit, vers le village de Thueyts « Pont du diable ». Ni une ni deux nous nous engageons sur une route étroite dans l’attente d’un coin idyllique pour pique-niquer au bord de l’eau. Un fois encore je ne suis pas déçue. Il y a bien sûr une légende qui dit que : "Le Pont du Diable" fut construit par le diable en personne, à la demande des filles de Thueyts, édifice que les hommes ne pouvaient réaliser du fait de la difficulté de la tâche. De la sorte les filles et hommes pouvaient assouvir leurs amours coupables à l'abri des regards de l'autre côté de la rive. Lors de la construction du Pont, le diable en profita pour étendre son dévolu sur le gouffre. La nuit, et ce encore aujourd'hui, on pouvait entendre les lamentations des âmes ayant traversé le pont, on dit que ce sont les âmes des habitants de Thueyts qui ne sont pas revenus de l'autre côté du pont, des habitants prisonniers du diable.
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A l'heure où vous lirez ces lignes, nous subissons de terribles orages. Et oui! Je suis en retard dans mon emploi du temps et il y a fort à parier que cette rivière ne soit un peu plus grosse à l'heure où je publie cet article.