Saint Maximin
Quoi de plus naturel en ce jour de Pâques d’aller visiter la basilique de Saint Maximin. On passe souvent dans cette ville sans jamais s’y arrêter. C’est un dimanche et comme souvent ce jour là, les villes sont peu animées, même si les petites rues de ces quartiers médiévaux sont le terrain de jeux des enfants et le dernier salon où l’on cause. Quartiers populaires au linge pendu aux fenêtres et aux matrones qui surveillent d’un œil distrait leurs enfants en papotant et se racontant les ragots du coin.
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A la basilique, on ne voit plus que les touristes.
Cette église cistercienne du 13ème siècle qui renfermerait des reliques de Marie-Madeleine, me paraît austère et ce n’est pas vraiment le style qui me comble d’émotion. Pourtant, certains détails retiennent mon attention comme cette porte d’entrée, où le personnage si affligé me fait peine.
Et la symétrie de ces bras tendus qui désignent quelque chose que je ne sais pas.
Mais ce soir, c’est la colline que je retrouve pour promener la chienne. Les derniers touristes rentrent, il fait frais.
Encore quelques découvertes de fleurs inconnues que je m’amuserai, si je le peux à identifier et un gros bouquet d’asphodèles et de lavandes rapportées à la maison.
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Et encore des moutons, partout, juste au-dessus du cimetière. S’ils montent plus haut, ils risquent de manger mon petit chêne vert qui reprend des forces et grandit doucement. Mais que faire… Il faudrait que je l’entoure de grillage !