Jours brouillés
Les nuages recouvrent nos têtes d’un plafond bas où l’on se heurte sans douleur. Les gouttelettes fines, à la manière d’un crachin du nord brouillassent le pare-brise et donnent le rythme des essuie-glaces.
Mais tant pis, je pars à cheval à la découverte de mon nouveau terrain. Seules les essences d’arbres me renseignent sur le lieu de ma résidence : les pins parasol embaument l’air. La boue règne en maître dans cette colline où je monte. Mon cheval n’a pas encore compris qu’il ne devait pas m’emmener dans les broussailles qui ne manquent pas de s’essuyer sur moi avec la désagréable impression d’un pantalon trempé et, petit à petit, La chienne change de couleur : de l’or, elle passe au brun et laissera ses marques sales sur le carrelage de la maison. A moins que : passage obligé par la douche dans la baignoire.
…
…
…