Il y a toujours une dernière fois

Ce matin, nous sommes partis, les deux bêtes et moi en balade dans la colline. Rien d’exceptionnel me direz-vous. Et vous avez raison : mêmes impressions que d’habitude.

Sauf qu’aujourd’hui la colline chantait de toutes ses eaux qui s’écoulaient en petits torrents. Aucun ruisseau n’était à sec. C’est ainsi qu’ayant mis pied à terre pour franchir un passage délicat, je me suis vue dans l’obligation de traverser à pieds. L’eau passant par-dessus mes chaussures, j’eus les pieds trempés. Désagréable impression de sploutch-sploutch…

Sauf aussi que c’était la dernière fois que nous passions dans ces contrées vallonnées, que nous montions et descendions dans ce quartier de la font de la truie. Lundi, j’emmène mon cheval ailleurs, pas très loin de mon lieu de travail où il aura un abri. Il y aura d’autres paysages, d’autres surprises…

       

Cet après-midi, le mistral s’est levé et j’ai emmené un de mes enfants prendre un bain de vent. Il nous a conduits plus loin, parmi les troncs calcinés, sur la crête, au dessus d’Hyères, vers la « pierre gravée » où la plus ancienne déclaration d'amour date de 1891. L'auteur de cette inscription fut donc contemporain de ma prude grand-mère, née en 1878 (et de Van Gogh me souffle-t-on, mort assez jeune en 1890).

Comments

[françoise]

cette dernière fois me fait peur...
il en faudrait pas beaucoup pour que je pleure
comme il est beau
ce grand jeune homme de dos
ma grand mère est né en 1882
encore une ressemblance toutes les deux
t'as vu ça rime
trop facile Martine...
gros bisous
à vous...