21 novembre 2010
Sombre dimanche
Les roulements du tonnerre grondent encore tandis que j’écris ces lignes.
Partir sous le ciel sombre n’est-ce point tenter le diable, celui qui déchargera sa colère sur nos têtes protégées d’un simple parapluie pour deux ; celui qui nous inondera d’une féroce pluie, voire même de grêle qu’on entendra crépiter, tel un train dans le lointain, sur les toits des serres, tout en bas, dans la combe ; celui qui se déchaînera au loin sur les Borrels et qui nous raccompagnera, ne nous lâchant plus jusque sur le seuil de notre porte, trempés mais finalement contents d’être sortis sous ce ciel wagnérien.
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Qui a dit qu’il faisait toujours beau ici ?
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