Du 8 au 14 juin 2009 (2ème partie)
Samedi
Le devoir filial m’appelle et je vais donc passer le week-end en région parisienne. Comme à l’accoutumé, maintenant, je quitte l’autoroute à Châlons sur Saône pour les nationales moins monotones et moins coûteuses mais pas des plus rapides, surtout quand je m’offre quelques digressions dans les vignes de Bourgogne dans la région de Gamay.
Il est exactement midi quand je passe devant le restaurant Bernard Loiseau à Saulieu. Pourquoi, pour une fois que je suis seule, ne pas m’offrir un bon repas dans ce célèbre lieu de la « bonne bouffe ». Je pousse donc la porte d’entrée et suis installée très cérémonieusement dans un fauteuil de velours confortable où je choisis un menu "Bourgogne" devant lequel je bave déjà 125 €, c'est cher, mais enfin…. Et bien ma vieille, tu peux toujours baver, ce sera un sandwich à la truite fumée (bio s’il vous plait), allongée sur une couverture, dans un petit pré fauché, sous un arbre avec pour toiture un ciel bleu où dansent les nuages blancs et ce n’est déjà pas si mal ! Champêtre et compagnie, alors, ne te plains pas !!!
J’ai poursuivi, à l’aventure pour aller voir un charmant village, à l’écart de la nationale et que j’apercevais au loin : St André enTerre Plaine. Village agricole, silencieux et où il n’y a strictement rien à faire, hormis contempler ce petit lac et ce lavoir, seules attractions particulières du patelin.
Ah, oui ! J’oubliais… Attention aux trains en traversant cette petite voie ferrée où circulent peut-être encore des locomotives à vapeur, si j’en crois le panneau.
Dimanche
6H30 du matin et départ vers le parc de Sceaux pour une balade avec la chienne, avant le petit déjeuner, de 8 Kms environ (elle est folle celle-là, vous devez vous dire). Et pourtant, c’est la meilleure heure : peu de monde ! Les maisons qu’on aperçoit du parc font parfois rêver (un peu moins quand on imagine les prix) et le grand canal offre aussi à ce moment de la journée des impressions irréalistes de double paysages.
Nous voilà partis pour une chaude journée d’été. Cet après-midi, il me faudra reprendre la route pour rejoindre ma montagne à vaches.