Du 11 au 17 août 2008 (2ème partie)
Mardi
La météo a annoncé des trombes d’eau ce qui nous amène à envisager un musée à Grenoble. On a le choix : musée d’archéologie du quartier St Laurent, musée dauphinois, musée des Beaux Arts, cathédrale Notre Dame… Mais on n’avait pas réfléchi à une chose… On est mardi et c’est jour de fermeture des musées en France. Peu importe, on constate une fois de plus que Grenoble bénéficie d’un climat original. Il pleut tout autour mais cette ville reste ensoleillée ou presque, une goutte de temps en temps s’échappe de nuages dispersés. Que faire donc sinon se promener. Après tout, les musées ne sont pas toujours où l’on croit. Dans la rue, on y trouve des mosaïques modernes du meilleur goût.
Et j’adore pénétrer dans les ruelles et les cours à la recherche des beautés cachées. Parfois des couloirs à voûtes ogivales et à sculptures en pierre mènent à de charmants patios.
D’autres couloirs sordides, à des architectures aérées.
Quelques personnages célèbres y ont vécu, comme Vaucanson, inventeur des automates au 18ème qui habitat dans cette maison datant d’après 1632 au bel escalier d’honneur à loggia.
ou cette habitation de maître Bouvier qui abrita au deuxième étage JJ Rousseau, alors de passage.
Sortis de ces maisons célèbres, on domine la ville pour admirer la collégiale St André du 13ème
ou d’autres bâtiments plus ou moins modernes mais qui paraissent en accord avec la montagne environnante ;
Sans oublier l’Isère et le vieux pont piétonnier datant de 1837 mais établi à la place d’anciens ponts dont le plus ancien datant de 43 avant JC.
Mercredi
Les grosses pluies d’hier soir ont cessé et la randonnée projetée peut avoir lieu. La décision est prise de faire l’ascension de la dent du chat en Savoie qui domine le lac du Bourget qui est le plus grand lac naturel d’origine glaciaire, le massif des Bauges,la Chartreuse et tous les massifs environnants de l’avant pays Savoyard.
La dent du chat est à l’altitude 1390 m et nous partons de la stèle commémorative de l’accident d’un avion militaire vers 940 m, sur la route menant au relais de télévision et rejoignons le carrefour des quatre sentiers. La montée est très facile et progressive dans la forêt jusqu’au pied de la dent du chat. Là, ça devient plus périlleux et l’utilisation des câbles facilite grandement l’ascension. Je ne suis pas toujours très fière. La chienne qui nous accompagne saute de rocher en rocher sans la moindre difficulté et c’est nous qui avons peur pour elle devant le vide qui s’ouvre vers le sommet. Je ferai donc seule les quelques mètres finaux pour vous en offrir ce petit résumé filmique :
Plutôt que de redescendre par le même itinéraire, nous montons au Molard Noir (1452 m) qui offre à peu près le même panorama. De là on contemple la paroi ouest de la dent du chat qui nous a accueilli précédemment.
Retour pour rejoindre la fontaine des Côtes et la voiture.
Jeudi
Et c’est le retour, contents de retrouver son chez soi, mais comme à chaque fois, un peu perdu, comme s’il fallait reprendre ses repères, quelques jours abandonnés. Ici, on sent les signes avant coureurs de l’automne : les jours sont beaucoup plus courts, il pleut et la maison est fraîche. Juste un bon bain bien chaud nécessaire pour faire oublier ces impressions désagréables.