Du 4 au 10 août 2008 (1ère partie)
Lundi
Le choix d’un lave-linge est particulièrement difficile. Le mien a rendu l’âme à la suite d’une négligence de ma part : j’avais oublié un paquet de mouchoirs en papier dans une poche. Tout s’est disséminé et a tout bouché. Faire réparer aurait été possible mais pour une machine qui a déjà 12 ans, ce n’est plus rentable.
S’il n’y avait que moi, je fabriquerais un engin extrêmement simple. De quoi avons-nous besoin :
- De 5 programmes maximum : lavages délicats et lainages, synthétiques, cotons couleurs et blanc.
- De 5 températures : froid, 30, 40, 60, 90
- De deux vitesses, trois maxima, d’essorage
- De deux charges différentes qui entraînent des consommations d’eau différentes
- La cerise sur le gâteau serait le départ différé.
A l’heure actuelle, on a tout ça évidemment mais en très sophistiqué. La machine calcule toute seule le poids de linge et programme en fonction de ce qu’elle a dans le ventre. On a donc adjoint un ordinateur de bord qui, je le pense, est particulièrement inutile. Certes, ce n’est pas très cher, on peut trouver des machines à partir de 300 €, voire moins. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Une chose toute simple et qui ne coûte rien, c’est la vue de chez moi sur le village, éclairé par le soleil du soir.
Mardi
Journée des lacs. Ce matin, je profite d’un soleil presque généreux pour aller me baigner au lac Genin à l’altitude 850. Ce lac est célèbre, non seulement par son auberge, mais par sa situation au milieu de la forêt qui rappelle étrangement des sites de pays nordiques ou du Canada. Il ne fait que 21° et quand le soleil se cache derrière les nuages, il fait frisquet. L’eau est cependant délicieuse et il n’y a presque personne, ce qui n’est pas le cas l’après-midi, cet endroit attirant les Oyonnaxiens en mal de verdure et de fraîcheur. Une petite plage surveillée a été aménagée en sable et c’est le paradis pour les enfants, bien cadrés. En hiver, on y pratique le patin à glace et j’ai même assisté à un concert de trompes de chasse par, environ -5° la nuit, ce qui est grandiose.
En revenant, je n’ai pu m’empêcher de photographier le lac de Sylans (584 m) et l’autoroute A40 qui offre des effets de perspectives assez étonnants.
Il est midi. Qui est-ce qui l’a dit ? Ce n’est pas la souris, c’est la cloche de l’église de Lalleyriat, autre lac d’un petit village de montagne à l’altitude 820.