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Un certain chêne vert
13 avril 2008

Du 7 au 13 avril (1ère partie)

Du 7 au 13 avril

Lundi

         Hier, après la neige du matin et avant celle du soir, nous sommes allés nous promener en Dombes. Le ciel était gris avec parfois une petite éclaircie.

         La Dombes est située dans le quart sud ouest du département de l’Ain, au nord de Lyon. C’est un plateau faiblement ondulé de 1000 Km2, parsemée d’étang très poissonneux, lieu de la pisciculture par excellence. Autrefois très malsaine, c’est aussi une région riche pour la richesse de son avifaune, migrateurs ou sédentaires : canards colverts, faucons, crécerelles, foulques, mouettes, hérons, faisans et autres…C’est un havre, de paix pour les migrateurs de toutes sortes et la chasse est largement pratiquée dont la chasse à l’affût où le chasseur s’abrite dans des cabanes au bord de l’eau.

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         Les étangs ont entièrement été créés par l’homme et peuvent être vidangés. Ils sont peu profonds et le niveau d’eau est contrôlé. Plusieurs étages  de végétation permettent la nidification de nombreuses espèces. La jonchaie accueille, par exemple, des nids de mouettes.

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         La Dombes a un sol très pauvre mais qio est fertilisé par une culture de l’alternance : l’assec-évolage.

-         L’assec

Pendant deux ans, l’étang procure du poisson, la chasse est pratiquée l’hiver, puis l’eau est évacuée par une vanne et la pêche a lieu (entre octobre et mars). Certains étangs sont spécialisés dans l’avelinage, d’autres, spécifiques de l’empoissonnage et enfin une troisième catégorie pour l’engraissage. Il faut donc trois ans pour « fabriquer » les poissons.

         Quelques jours avant la pêche, l’étang est vidé et les poissons se réfugient dans des réserves plus basses. Il ne reste plus qu’à les recevoir dans des filets. La main d’œuvre est alors nombreuse. L’eau est récupérée par des cours d’eau qui la redistribuent dans d’autres étangs.

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-         L’évolage

Après la pêche, cette terre, riche des déjections de la faune et des déchets des plantes aquatiques peut être soit cultivée (blé, avoine, maïs), soit laissée en jachère.

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     Nous avons donc suivi « le sentier de la grenouille ».

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Nous avons admiré de magnifiques demeures et vu de grandes propriétés où l’élevage des chevaux est largement pratiqué.

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     Et pour conclure, un petit bouquet de fleurs cueilli au bord des chemins.

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Rendez-vous sur l'excellent  site : http://ladombes.free.fr qui m'a permis de vous offrir ce billet.

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