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Un certain chêne vert
7 décembre 2007

Du 3 au 9 décembre (1re partie)

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Réflexions

Apprendre à vivre avec soi est peut-être l’une des clefs pour être heureux partout.

Lundi

Hier soir, j’ai vécu la « décroissance » à fond ou presque. Soir de tempête. Déjà dans l’après-midi, il y a eu des coups de vent qui ont excité mon cheval qui se prenait alors pour un cheval de course, pressé de rentrer à la maison. Les chevaux ont peur du vent.

         Le soir tout se déchaîne. Le vent siffle dans les volets (ça fait toujours ça par vent du sud chez nous), la pluie bat les vitres, pluie violente. Les chaises du jardin se renversent, les seaux des petits qu’on a oublié de ranger après l'été s’envolent jusqu’à la clôture qui les bloque. Alors, on ferme les volets, on tire les rideaux pour ne pas voir ce cataclysme et surtout pour avoir l’illusion que la tempête ne pénètrera pas chez nous. Puis, tandis que j'enregistre quelques musiques, il y a une coupure de courant. On reste quelques minutes dans le noir, espérant un retour rapide de notre fée électricité, mais c’est peine perdue. Il faut s’y résoudre. Aller à tâtons chercher les lampes électriques pour s’apercevoir que les piles sont usées. Heureusement j’en ai d’autres. Le feu de l’insert est allumé et pourra compenser la perte de chaleur si ça dure un peu trop. En montagne, en effet, il faut être paré à toute éventualité et un chauffage d'appoint est souvent utile.  Evidemment on a des bougies mais c’est là que je ne cède pas à la décroissance. Non ! Pas de bougies, elles coulent et laissent des taches sur les meubles (bien qu’il soit spécifié sur l’emballage : « ne coulent pas »). Finalement on s’éclaire à la lampe tempête  et on va au lit comme les poules, boules quiès dans les oreilles pour ne plus entendre ce vent.

Ce matin, toujours la pluie, mêlée de quelques flocons qui s’écrasent sur le pare-brise aussitôt évacués par les essuie-glaces sans pitié. La journée est maussade et je déprime un peu. La nature est vilaine aujourd’hui.

         « La petite maison… » non ! Pas dans la prairie mais sous le viaduc. C’est une toute petite maison de rien du tout où plusieurs familles ont vécu, bien chichement sans doute, avec juste  ce qu’il faut, voire même beaucoup moins que le nécessaire. Cette petite bâtisse se trouve juste sous l'autoroute et en bordure de la nationale. Rien de bien enviable. Elle est si vétuste qu’on a décidé de la démolir. Chaque jour, on la voit diminuer. Aujourd’hui, il ne reste plus que les murs et un bout de toit. Demain il n’y aura plus qu’un tas de pierre qui aura disparu après-demain… Avec tous les souvenirs de ceux qui l’ont habitée et dont les murs aux peintures vertes et bleues écaillées et plein de trous avaient gardé l’empreinte...   Dans le même temps, à 50 mètres de là, une dizaine d'habitations sortent de terre. Toutes identiques, comme des petits cubes, en rang d’oignons, collées les unes aux autres et coincées entre le viaduc, la falaise, les usines de plastique et la route. Qui va avoir envie de vivre là ? Pas de soleil, la pollution qui tombe d’en haut, la tristesse de l’environnement. Pourquoi démolir pour reconstruire la même chose à côté ou presque ?

                                         06_12_lotissement_Nantua_001

                                Photo prise à 13H30 par temps ensoleillé

Mardi

Hier soir, vers 22H30, au retour d’une réunion, j’étais en voiture dans cet endroit coupé du monde qui relie le bas Valromey à chez moi. En passant au lieu dit « La Frasse » (1000 mètres), où je conduisais doucement à cause d’une neige lourde qui tombait en abondance, j’ai aperçu dans la lueur de mes phares, un chevreuil qui broutait dans un pré. Je me suis arrêtée quelques instants et nous nous sommes regardés, lui et moi, jusqu’à ce que la prudence le fasse disparaître dans l’ombre de la nuit. 

         4 décembre: deux anniversaires…

Mercredi

         Enfin, le soleil est revenu, découvrant les sommets du jura enneigés. Le moral remonte d’un cran.

Encore un anniversaire aujourd’hui. Décembre est très riche en ce domaine chez nous

C’est pourquoi j’offre à tous les bénéficiaires de ces anniversaires cette chansons d’Anastasia : « Loin du froid de décembre dont vous trouverez le lien vers radio-blog ci dessous, en espérant que ça marchera.

                                                      

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                                                                                05_12_Le_Replat_008

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