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Un certain chêne vert
21 octobre 2007

Du 15 au 21 octobre 2007

Réflexions

L’intérieur d’une voiture est-il un lieu privé ?

Les traumatismes sont comme des strates. Elles s’accumulent en couches successives au cours du temps et à l’occasion d’un évènement, elles peuvent, à la manière d’un volcan émerger soudainement et exploser, projetant leurs déchets en tous sens. Il faut alors, après coup, tout reconstruire avec patience.

Lundi

Ce matin, au réveil, je ne sais pas pourquoi, la première question que j’ai posée à Edmond est : A l’intérieur de sa voiture, on est bien dans un lieu privé ? Alors, si oui, on n’a pas le droit de nous obliger à mettre notre ceinture…

Mercredi

Belle journée de soleil. Nous mangeons dehors tous les midis, avec juste une petite laine en plus.

J’ai beaucoup de retard dans la rédaction de mes bilans et n’ai aucune envie de travailler. Il va falloir que je me secoue.

Vendredi

Aujourd’hui, à midi, juste avant de partir, j’ai regardé, à la télé, un prototype de voiture qui se gare seule. Elle fait tout, le volant bouge tout seul. Si on continue à progresser dans le même sens, bientôt la voiture conduira entièrement seule, lira les panneaux de limite de vitesse et s’adaptera aux circonstances du moment. Il y a tout de même un ennui : Comment les gendarmes vont-ils arrondir leurs fins de mois avec les primes gagnées à la sueur de leur front derrière leurs lunettes ?

Aujourd’hui, en bilan, j’ai vu un homme amené par sa fille qui consultait pour des troubles phasiques. Anamnèse faite, je sus qu’il n’avait pas eu d’AVC comme je le pensais mais que son trouble était lié à l’alcool. Il avait l’air d’un petit garçon qui se fait gronder. Il n’est pas sorti d’affaire et la rééducation ne sert à rien. Difficile d’expliquer tout ça à un alcoolique. J’ai essayé de trouver les mots adéquats. Je ne l’ai sûrement pas convaincu mais je pense que j’ai plus touché la fille qui, elle, culpabilise visiblement.

Samedi

Le plein de courses au marché ce matin. Froid de canard dans un vent glacial qu’arrive à peine à réchauffer un soleil généreux. C’est dans cette ambiance de bel automne que je ramène mon cheval à la maison. J’ai oublié mes gants et j’ai les mains et les pieds glacés.

Dimanche

Le matin : sens du retour. Arrivée sur les lieux, je vois un rassemblement de jeunes : reste de « Rave-party ».

L’après-midi : petite promenade sur La Grande Montagne au dessus de chez nous. C’est de là que s’élancent les parapentes. Sur le chemin, j’admire un arbre, qui s’élance flamboyant de son feuillage d’automne (je sais l’image est carrément rebattu, mais tant pis).

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Un peu plus loin, une maison isolée qui domine un paysage splendide. Véritable ermitage. On découvre, entreposées, deux vieilles dameuses. Qui habite là ?

paysages_octobre_2007_066

      

      

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