Hommes et bêtes dans le nord-ouest argentin

En Argentine, comme au Chili, les chiens sont légions, des chiens sans maîtres qui sont d’ailleurs une plaie car certains peuvent être dangereux mais pour la plupart, ils déambulent par groupes et affinités dans les rues, à la recherche de nourritures, font les poubelles et vivent de la charité humaine puis se bagarrent pour un bout d’os à ronger et se reproduisent à gogo. Peut-être que depuis, le gouvernement aura pris des mesures drastiques de stérilisation, c’est à souhaiter.

Ici, toujours avec un chien, des gamins attendent les touristes qui se rendent sur le fameux tropique du capricorne le 21 décembre, ce que nous avons fait pour se rendre compte, qu’à midi, nous n’avions pas d’ombre puisque le soleil est parfaitement au zénith. Les gosses ont eu droit à des bonbons.

Le cheval est roi là-bas, les routes sont pour beaucoup des pistes en terre. Le cheval typique est le criollo, de petite taille et vif, au pied sûr.

Le monsieur que j’ai photographié m’a demandé de l’argent. Après-tout, il a raison et le droit à l’image, alors ! Les chevaux circulent même en ville.

Sur les hauts plateaux, nous avons rencontré ce petit camélidé qu’on appelle vigogne. Sa laine est très recherchée pour tisser ou tricoter des vêtements que les indiennes vendent sur les marchés ou aux touristes.

Un condor : oiseau mythique des pays d’Amérique du Sud. Nous avons eu la chance d’en voir un planer au-dessus de cette haute voie ferrée nommée « el tren a las nubes » (le train dans les nuages). Le viaduc était quand même à plus de 4000 mètres et je peux vous dire que je n’étais pas très bien dans mes baskets ! Je n’avais pas dormi la nuit précédente à 3600 mètres avec l’impression d’étouffement dès que je m’assoupissais, impression étrange de mort imminente.

Et voilà le point culminant : 4895 mètres et là, j’ai cru que j’allais crever du mal des montagnes, mal de tête violent, envie de vomir et de dormir, c’était affreux, avec un vent fort et malgré tout, il a fallu que j’attende que ces messieurs-dames aient fini leur pique-nique pour qu’on daigne redescendre un peu, ce qui ne m’a pas vraiment soulagée tout de suite. Pourtant, j’ai mâché de la coca (berk !), ce que font les indigènes à longueur de journée.

Un adorable bambin qui vivait dans une ferme solitaire où on élevait des chèvres surtout. Très timide, il a accepté un bonbon. Sa mère aurait préféré des sous mais je n’ai pas le souvenir qu’on lui en ait donné.

Le 25 décembre, juste de retour des altitudes, ce petit oiseau est venu picorer les miettes de notre repas. De la taille d’un moineau mais tout jaune.

Pas de selle, pas de mors, une simple corde pour guider son cheval et tirer une deuxième monture, elle-même suivie par un petit poulain à la traîne. Voilà ce beau cheval dont j’aurais bien rapporté un exemplaire su j’avais eu les moyens. Là-bas, les chevaux ne valent pas cher. Le transport... Une broutille, bien entendu!

 

Comments

[francoise]

belle randonnée

[sonnette]

un bien beau voyage,

alors c'est pas bon la coca? mince alors! lol

[ghislaine]

le manque d'oxygène n'a pas l'air de t'avoir grillé les neurones mais tu en souffrais . eux , ils sont habitués et leur organisme s'est adapté .

j'avais vu des chiens errants en Egypte , les dingos , ils dormaient au milieu des passants .

un voyage lointain qu'il ne me parle qu'à travers des documentaires .

[Focales]

Un beau voyage sur lequel je te suis pour découvrir ce pays inconnu pour moi.

[Jackie]

Merci pour la charmante balade

Bonne journée