Une mer agitée
Je les ai emmenés sur la presqu’île de Giens, ce dimanche matin, le soleil enfin revenu après un samedi détrempé.
Nous avons pris le chemin côtier, celui qui donne le vertige, qui domine parfois à pic une mer qui se voulait houleuse, agitée par le vent qui décidément ne voulait pas tomber. Les rochers étaient si glissants de la pluie de la veille que je n’ai pas voulu emmener mes deux loustics trop loin. J’avais moi-même peur de tomber et me déchiqueter un peu plus bas sur les rochers fouettés par les eaux.
Nous avons retrouvé l’île de la tortue et d’autres îlots, inaccessibles en cette période de l’année, sauf en bateau. La carapace de la tortue et de ses sœurs sont recouvertes de petites fleurs jaunes qui forment de loin un tapis lumineux.
Nous avons retrouvé l’arbre magique, c’est ainsi que le dénomment mes petits fils qui le connaissent bien, l’ayant fréquenté lors de leurs centres aérés d’étés précédents. C’est vrai qu’il est curieux, tout tordu, aux branches qui n’attendent que les petits garçons pour grimper dans sa ramure. Il n’a été créé que pour ça semble-t-il.
Et nous nous sommes émerveillés du flux et reflux des vagues toujours renouvelées et jamais semblables.