Sacrées bêtes
Tout a commencé en 1973 avec ce petit épagneul breton, nommé Inouba mais Nouba en raccourci, il fut, en quelque sorte notre premier enfant, un bébé, très intelligent mais bien mal élevé qui fut, pratiquement toute sa vie, incapable de rester seul à la maison sans tout dépecer !
Mais ça ne devait pas suffire. La campagne du Lot, m’offrit en 1981 la possibilité d’adopter un petit lapin de clapier qui avait perdu sa mère. J’attendais mon troisième enfant, alors je me suis fait la main en offrant le biberon à ce charmant Pan-Pan qui s’avéra être une panne-panne et me fit, par la suite 7 petits… Que nous mangeâmes ! (Rassurez-vous, ce n’est pas moi qui les ai tués)
Pas suffisant encore, à mon quatrième enfant en 1983, j’adoptai ce petit chat, Bubu, tout noir, perdu et miaulant de faim devant ma porte. Il fit bon ménage avec Nouba mais ne survécut pas à notre déménagement vers la montagne.
Il eut donc un successeur, en 1986, qui fut quelques semaines le seul animal de la maison : une chatte nommée Pirouette, toute petite et les yeux encore fermés, rescapée, elle aussi de l’euthanasie. Malgré une voiture qui lui roula dessus, elle vécut jusqu’à plus de 16 ans.
Mais ne plus avoir de chien me perturbait. En effet, mes parents m’avaient toujours refusé cette joie de posséder un animal à quatre pattes, je compensais donc ce manque.
Par malchance (certains à la maison trouvaient un peu envahissants tous ces poils), on me fit don d’un autre épagneul breton, une fille nommée Ciboulette qui vécut jusqu’à 14 ans. Elle eut des bébés, en même temps que la chatte et j’élevai tout ce petit monde de concert… Enfin… Un seul chiot, Tosca, et un seul chaton, Plume (dont je n’ai pas de photo) et qui furent donnés.
50 ans, ça se fête et pour l’occasion, je fis l’acquisition de mon cheval, Aramis, âgé alors de 10 ans et à qui je faisais parfois quelque coiffure qui me prenait bien deux heures de mon temps, comme si je n’avais que ça à faire !
Mais pour m’accompagner dans mes promenades équestres, il me fallait bien un chien, Ciboulette était trop vieille, sourde et presque aveugle. Alors, en 2000, juste pour la fin du siècle, naquit Rubia (blonde en espagnol), celle que vous connaissez bien. Petite boule de poils doux qui, pour quelques mois redonna un coup de jeunesse à la vieille et dormait, n’importe où, épuisée.
En 2005, j’eus pitié d’un chaton perdu qui, quelques biberons plus tard, trouva un maître.
Plus de chat, mais des souris… Alors, en 2005, Anis, âgé de 8 mois fut rapporté à la maison ; les souris n’avaient plus qu’à filer doux. On ne croirait pas comme ça, hein ?
En passant, vers 1983, Pipo, genre de chien épagneul vécut de concert avec Nouba mais les deux chiens se battirent si violemment une fois que le Pipo en question trouva, au plus vite d’autres pénates.
Evidemment, je ne parle même pas des trois ou quatre chiens récupérés quelques jours à la maison, abandonnés par leurs maîtres puis casés ailleurs.
Non, non, je vous jure, celui-là n’était pas invité dans la liste, je ne sais même pas ce qu’il fait là, mais pourquoi pas… J’y penserai !