Du 13ème au 19 ème mais toujours en pierres
Ce matin, je me suis permis de photographier cette maison dans la colline, la plus haute de la ville. C’est une ancienne tour du château ou un donjon des remparts réhabilité et agrandi pour en faire une demeure coquette et au moins très originale.
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Et l’après-midi, nous nous sommes permis de sauter quelques siècles. Rien que six, une bagatelle, mais toujours les mêmes soucis de défense : se protéger en haut des collines, c’est le cas des forts de la Colle Noire. Il y en a trois dans un périmètre assez restreint : le fortin de la Gavaresse (1880), le fort de la Bayarde (1889 à 145 mètres d’altitude) et celui de la Colle noire (1878), le plus haut puisqu’il domine la mer de ses 295 mètres. C’est vers ce dernier qu’iront nos pas. En arrivant en haut après une montée un peu raide, on s’aperçoit qu’on ne peut pas le parcourir : « terrain militaire ». Malgré tout, j’y pénètre un peu en sautant par-dessus quelques barbelés mais passer sous les voûtes, non, je crains les chutes de pierres!
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Du haut de la colline, on a une belle vue sur le fort de la Bayarde qui sert maintenant de théâtre à ciel ouvert à la belle saison et qui a beaucoup de succès.
La grille d’entrée est pour le moins originale.
Bien entendu, la vue sur mer est imprenable, que ce soit côté Carqueiranne que côté Le Pradet.
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Anciennes restanques ou on cultivait la fleur, spécialité de la région mais en récession
Puis nous redescendons avec parfois des digressions dans des chemins annexes qui nous paraissent tentants mais qui, en général s’arrêtent quelques centaines de mètres plus loin ou ne mènent pas du tout où on veut aller. On y trouve parfois quelques surprises comme ces barils installés par des chasseurs pour abreuver le gibier assoiffé. Il faut bien veiller sur sa santé si on veut qu’il prolifère, surtout le sanglier.
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